Sommaire
1- Négociez votre taux2- Ne prenez pas l’assurance emprunteur de votre banque3- Demandez un geste sur les frais de dossier4- Pensez aux pénalités de remboursement anticipé5- Surveillez votre coût totalFaire un prêt immobilier est synonyme de temps, de complication et surtout d’argent. Outre le fait que vous achetiez un bien immobilier et que l’investissement est déjà important, si vous avez besoin d’une banque, il y a des points de vigilance à respecter.
Tout le monde ira de son conseil et de son expérience, aussi, nous avons décidé de vous faciliter la tâche et de vous lister les 5 astuces à retenir pour faire baisser le coût total de votre prêt immobilier.
1- Négociez votre taux
Oui, tout le monde pense à ce point, et c’est d’ailleurs l’un des seuls sur lequel l’emprunteur est vigilant.
Le taux de votre prêt immobilier est ce que l’on appelle le taux nominal. Souvent, cette donnée résulte de votre âge, votre profession, votre patrimoine existant (placement, bien) et de votre apport. Toutes les banques n’ont pas exactement les mêmes critères, mais ce sont les plus importants.
Vous avez donc le choix, soit vous prenez rendez-vous dans tous les établissements bancaires autour de vous, soit vous faites appel à un courtier. Cela dépend de l’investissement que vous souhaitez mettre dans la recherche de votre financement. Gagner du temps, augmentera le coût total de votre financement, à cause de la rémunération du courtier.
2- Ne prenez pas l’assurance emprunteur de votre banque
Ce point est très important ! Vous devez être clair avec le banquier, vous ferez le prêt immobilier avec lui, mais vous ne prendrez pas son assurance de prêt ! Restez ferme et sûr de vous. Il ne peut pas vous obliger à la souscrire chez lui, c’est la loi Lagarde en vigueur depuis 2009.
Pourquoi ce conseil ?
Parce que les contrats groupe des banques sont, en moyenne, deux fois plus chers que ceux des assureurs. Oui, vous lisez bien, deux fois plus élevé ! Pourtant, selon l’UFC Que Choisir, encore 82 % des emprunteurs prennent l’assurance de prêt dans leur banque.
Cela s’explique par les pressions que peut vous mettre votre banquier ou tout simplement le manque de connaissance autour de ce sujet.
Lorsque vous choisissez votre nouveau contrat, soyez vigilant sur l’équivalence de garantie exigée par votre banque. Ce sont les garanties minimums que vous devez avoir pour que l’établissement de prêt accepte votre délégation d’assurance.
Pensez à tout déclarer sur votre questionnaire de santé et ne pas hésiter à mentionner la pratique d’un sport non conventionnel pour être bien couvert en cas de sinistre.
Soyez également attentif sur les quotités d’assurance. Votre prêt doit être assuré à 100 % (au minimum), si vous empruntez seul, c’est simple. Mais si vous empruntez à deux, la réflexion est importante. D’autant que cette action a un effet direct sur le coût de votre dossier. Vous pouvez vous couvrir à 50 % sur chaque tête, de cette façon en cas de sinistre de l’un des emprunteurs, la mensualité ou le capital seront pris en charge à hauteur de 50 %. Là où vous devez être vigilant, c’est dans la constitution de votre foyer et de celui qui amène le plus de revenus, ou à l’inverse celui qui a besoin d’être le plus protégé. Si votre rémunération représente deux fois de celle de votre conjoint, vous pouvez tout à fait vous assurer à 80 % et l’autre à 50 %, ou 100 % pour vous et 40 %pour le deuxième emprunteur. La solution la plus couvrante étant le 100 % sur chaque tête, qui permet une protection maximum. Cela double le coût de l’assurance, mais cela sécurise votre foyer. C’est pour cette raison également qu’envisager une délégation d’assurance de prêt immobilier est vraiment nécessaire.
3- Demandez un geste sur les frais de dossier
Traditionnellement, les frais de dossier représentent un pourcentage du montant financé, mais rassurez-vous, ils sont plafonnés. Une gratuité des frais de dossier est compliquée à obtenir, car votre banquier passe du temps sur votre dossier, même si ce dernier provient d’un courtier en financement. Mais demander un geste commercial au titre de votre fidélité ou justement de votre arrivée dans l’établissement est envisageable.
Votre conseiller fonctionne souvent avec des contreparties commerciales. Si vous souscrivez des produits bancaires en plus de la mise en place de votre dossier de prêt immobilier, surtout n’hésitez pas.
4- Pensez aux pénalités de remboursement anticipé
La durée moyenne de détention d’un prêt immobilier est d’environ 8 ans. Cela signifie que l’emprunteur va rarement au bout de son financement. Les raisons sont nombreuses : nouvel investissement immobilier, séparation, déménagement pour des raisons professionnelles, perception d’une somme d’argent inattendue. Sachez que certains motifs vous en exonèrent, ils sont mentionnés sur le site du Service Public.
Votre banquier n’abordera pas directement la question si vous ne le faites pas, car tout est indiqué dans les conditions générales de votre emprunt. Contractuellement, elles ne peuvent dépasser 3 % du capital restant dû à la date du remboursement ou six mois d’intérêts du capital remboursé par anticipation. La banque prend la solution la moins pénalisante pour vous.
Nous vous avons préparé une illustration pour mieux comprendre le calcul.
Cela fonctionne pour le remboursement anticipé total ou partiel. Les deux clauses peuvent être négociées indépendamment l’une de l’autre. Ce qui est pratique si vous savez que vous allez percevoir une somme à une date précise.
5- Surveillez votre coût total
Si vous devez comparer plusieurs propositions, c’est la meilleure façon de voir ce que va coûter exactement votre financement. Vous verrez que selon les établissements les simulations semblent toutes différentes les unes des autres. Pas le même vocabulaire, les mêmes contreparties, les mêmes quotités d’assurance.
Sur votre simulation doit apparaître le capital emprunté, la durée, la somme des intérêts, les frais de dossier, le coût de l’assurance emprunteur, les frais de garantie.
Nous n’avons pas évoqué ces derniers, car ils ne sont pas (ou peu) négociables.
Tous ces éléments rentrent dans le calcul du TAEG, et permettent de mettre en face chaque élément.
Votre conseiller vous remettra également une FSI, fiche standardisée d’information, qui regroupe tous les éléments financiers de l’assurance emprunteur qu’il vous propose. Il y est obligé, même si vous ne la prenez pas. Cela vous aidera à trouver celle qui vous correspondra, tout en respectant les critères de votre banque.
Chez Wedou, nous sommes là pour vous aider sur toute la partie assurance de prêt. Vous aurez le choix entre plusieurs types de contrats et de tarifs. Notre équipe est là pour vous accompagner à chaque pas et vous permettre de faire le meilleur choix pour vous protéger vous.