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Qu’est-ce qu’une surprime d’assurance ?Quels sont les trois grands facteurs à l’origine d’une surprime ?Qu’est-ce qu’une surprime d’assurance ?
La surprime d’assurance renvoie à une cotisation majorée réclamée à l’emprunteur par la compagnie d’assurance, au titre de la couverture d’un risque, estimé plus important que la moyenne. Ici, l’assureur cherche à compenser la prise de risque qu’il prend à couvrir l’assuré.
Concrètement, la surprime peut intervenir si l’emprunteur présente un risque aggravé de santé, s’il est âgé (notamment en fin de prêt) ou s’il exerce une profession dangereuse ou un sport jugé à risques. Cette majoration peut porter aussi bien sur une ou plusieurs garanties, que sur une seule, sans s’appliquer sur les autres.
Une surprime d’assurance est appliquée en cas d’exercice d’une profession à risques
Quels sont les trois grands facteurs à l’origine d’une surprime ?
La santé, au cœur des majorations
La plupart des surprimes d’assurance sont établies pour des risques d’ordre médical. Suite à l’étude du questionnaire de santé, voire de données plus complètes, l’assureur estime le caractère « à risques » de l’emprunteur, afin de refuser la couverture ou d’y appliquer une majoration de la cotisation.
L’analyse de la situation est spécifique à chaque compagnie ! Par exemple :
- En cas d’hypertension artérielle, la réponse oscille entre surprime et exclusion des garanties PTIA et ITT.
- En cas de maux de dos et de maladies psychiques, l’exclusion de l’ITT est presque systématique.
- Pour un fumeur, l’application d’une surprime, même légère, est automatique, sauf si l’assuré ne fume plus depuis plus de 2 ans.
- Au-delà de l’IMC idéal, entre 18 et 25, l’assureur peut opter pour une surprime plus ou moins onéreuse sur la garantie décès et un refus sur les garanties ITT et PTIA.
Pour les pathologies relevant du risque aggravé, précisé dans la convention AERAS, il existe le droit à l’oubli, applicable depuis septembre 2015 : grâce à lui, les anciens malades en fin de protocole thérapeutique depuis plusieurs années peuvent taire leur pathologie sur le questionnaire de santé.
La profession dangereuse, une surprime variable selon les assureurs
L’exercice d’une profession jugée à risques est également à l’origine de surprimes d’assurance. Aux métiers évidents comme gendarme, militaire, pilote, policier, pompier, s’ajoutent aussi, moniteur de ski, pharmacien, journaliste, docker, intermittent du spectacle, artificier, chauffeur routier, etc.
Là encore, chaque compagnie fixe le montant de la surprime : la meilleure option est de procéder à une comparaison de plusieurs offres pour en déterminer l’impact sur la cotisation totale. Dans tous les cas, il est vivement déconseillé de ne pas couvrir les sinistres liés à sa profession.
Le sport à risques, une majoration à étudier
La pratique d’un sport à risques est également associée à une surprime d’assurance – que ce soit en amateur ou en professionnel. La liste des disciplines s’étend des sports de combat, saut en parachute, au rafting, ski acrobatique, en passant par la moto, l’escalade, le VTT ou encore le surf.
Débuté à la souscription du prêt ou plus tard au cours de la vie du contrat, tout sport à risques doit être indiqué à son assureur, même si ce dernier va certainement appliquer une majoration de la cotisation.
Ensuite, en fonction de la surprime appliquée, l’emprunteur peut décider d’exclure cette couverture ou de payer. En effet, faire du ski dans les pistes balisées quelques fois dans l’année et pratiquer régulièrement du hors-piste 6 mois sur 12 n’implique pas forcément la même approche sur ce point du contrat.